L'insécurité, un sentiment qui peut nous détruire

L’insécurité, un sentiment intérieur

L'insécurité, un sentiment intérieur qui peut nous détruire

L’Insécurité, un sentiment intérieur : Une illusion qui hante nos peurs les plus profondes

L’insécurité, un sentiment intérieur tenace. Une ombre invisible qui nous suit comme une fidèle compagne dans les méandres de nos vies, peut se manifester de multiples façons. Elle se cache dans les recoins les plus sombres de notre esprit, nourrissant nos peurs les plus profondes et sapant notre confiance en nous-mêmes et en l’avenir. Mais qu’est-ce que l’insécurité au juste, et d’où vient-elle ?

Au cœur de l’insécurité se trouvent des peurs irrationnelles et des doutes lancinants qui nous empêchent d’avancer sereinement dans la vie. Elle se manifeste parfois sous la forme de l’anxiété sociale, nous poussant à craindre le jugement des autres et à nous replier sur nous-mêmes. D’autres fois, elle prend la forme de la peur de l’échec, nous empêchant de saisir les opportunités qui se présentent à nous de peur de ne pas être à la hauteur. Elle peut aussi se manifester dans le couple avec le sentiment de ne pas être assez pour l’autre, de ne pas mériter. Quelle que soit sa forme, l’insécurité exerce sur nous un pouvoir tyrannique, nous maintenant prisonniers de nos propres craintes.

Pourtant, malgré son apparence omniprésente et écrasante, l’insécurité est en réalité une illusion. Elle tire sa force de nos pensées et de nos croyances limitantes, nous faisant croire que nous ne sommes pas dignes d’amour, de succès ou de bonheur. En vérité, nous sommes bien plus forts et plus capables que nous ne le pensons. L’insécurité n’est qu’un mirage, une distorsion de la réalité qui nous empêche de voir notre propre valeur et notre potentiel infini.

D'où vient cette insécurité qui semble si difficile à surmonter ?

 L’insécurité est un sentiment intérieur. Elle peut trouver ses origines dans nos expériences passées, dans les blessures émotionnelles que nous avons subies au fil du temps. Les critiques incessantes, les échecs répétés, les comparaisons incessantes avec les autres peuvent semer les graines de l’insécurité dans notre esprit, nous laissant avec un sentiment de vulnérabilité et de doute constant.

Mais l’insécurité peut aussi découler de notre propre perception de nous-mêmes. Nous nous comparons aux autres, nous nous jugeons sévèrement et nous nous trouvons toujours en dessous des standards que nous nous fixons. Nous nous laissons emprisonner par les attentes irréalistes que nous avons de nous-mêmes, nous condamnant à un état perpétuel de mécontentement et d’insatisfaction.

Pourtant, il est possible de briser les chaînes de l’insécurité et de retrouver notre confiance perdue.

En prenant conscience de nos pensées et de nos croyances limitantes, nous pouvons commencer à les remettre en question et à les remplacer par des pensées plus positives et constructives. En cultivant l’amour-propre et l’acceptation de soi, nous pouvons apprendre à nous voir avec compassion et bienveillance, reconnaissant notre propre valeur et notre unicité.

L’insécurité peut sembler être une montagne insurmontable, mais elle n’est en réalité qu’une illusion que nous avons le pouvoir de dissiper. En nous libérant de nos peurs et de nos doutes, nous pouvons enfin vivre pleinement et authentiquement, en embrassant la beauté et la richesse de qui nous sommes vraiment.

Insécurité intérieure, comme des barbelés à l'intérieur

Une illusion enracinée dans plusieurs dimensions

Pour mieux comprendre l’insécurité, il est utile d’explorer les différents plans de l’être, car elle ne vit pas uniquement dans notre tête : elle s’imprègne dans notre corps, dans nos émotions, dans nos croyances… et parfois jusque dans notre quête de sens.

  • Le plan physique, c’est notre corps, les maladies, les traumatismes et blessures. L’insécurité peut y laisser des traces : tensions, fatigue, douleurs chroniques… Comme si le corps retenait ce que l’esprit n’arrive pas à exprimer.

  • Le plan émotionnel, ce sont nos ressentis : peur, tristesse, colère, honte, joie aussi. L’insécurité y sème le doute, nous coupe de notre spontanéité, de notre capacité à exprimer ce que nous vivons intérieurement. Elle se manifeste par une hyperémotivité ou, à l’inverse, par une forme d’anesthésie émotionnelle.

  • Le plan mental, ce sont nos pensées, notre manière d’interpréter le monde. L’insécurité s’y niche dans nos croyances limitantes : « je ne suis pas assez », « je ne mérite pas », « les autres sont meilleurs que moi ». Elle nous pousse à nous comparer, à nous juger, à anticiper le pire.

  • Le plan spirituel, c’est notre lien à plus grand que nous : valeurs, intuition, quête de sens. L’insécurité peut y brouiller notre boussole intérieure, nous faire perdre confiance en la vie ou en notre intuition. On se sent déconnecté de soi-même, en perte de sens.

Un mirage à dissiper

Et si l’insécurité n’était qu’un mirage ? Une illusion née de nos blessures, de nos conditionnements, de nos peurs anciennes… Une illusion tenace, certes, mais qui peut être vue pour ce qu’elle est, apprivoisée, transformée.

Elle n’a pas de réalité tangible. Elle est une construction mentale alimentée par notre passé, par ce que l’on croit être, ou ne pas être. Elle nous fait oublier notre valeur intrinsèque, notre capacité à créer, à aimer, à oser.

Se libérer de l’insécurité : un chemin vers soi

Se libérer de l’insécurité, ce n’est pas devenir invulnérable ou sûr de soi en toutes circonstances. C’est apprendre à se relier à soi avec bienveillance, à écouter les parties blessées en nous sans les laisser prendre le contrôle. C’est reconnaître que nous ne sommes pas nos peurs, que nous pouvons les traverser.

Quelques clés pour avancer :

  • Accueillir ses émotions, les ressentir plutôt que les fuir.

  • Observer ses pensées, remettre en question les croyances qui nous limitent. C’est par exemple noter la phrase basse fréquence qui se joue dans ma tête et la transformer en phrase à haute fréquence que je dis à voix haute. Exemple : « je n’ai pas suffisamment avancé ». Cette phrase est sur une basse fréquence. Elle me dénigre, minimise ce que j’ai fait. Je peux alors dire, à voix haute : « chaque jour, j’avance sur mon chemin ». 

  • Se reconnecter à son corps, par le mouvement, la respiration, l’expression artistique.

  • Se relier à son essence, à ce qui fait sens, à ce qui nourrit l’âme.

En art-thérapie, ce chemin passe souvent par la création.

Créer, c’est réhabiliter sa voix intérieure, c’est laisser de l’espace pour ce qui a besoin d’être exprimé.

Besoin d’accompagnement pour transcender ton sentiment d’insécurité ? Prends rendez-vous.

À bientôt.

Isabelle

Art-Thérapeute
Coach créative
Enseignante de la méthode Zentangle

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