L’épuisement, ou burn-out, peut frapper insidieusement. Il peut arriver sans crier gare, et pourtant, il y a généralement des signes avant-coureurs.
Encore faut-il les voir, encore faut-il les écouter, encore faut-il savoir les repérer.
Personnellement, je ne les ai pas vus !
Mon corps me parlait, mais je ne l’entendais pas !
Dans les maladies actuelles, il y a le burn-out, qui peut être professionnel, personnel ou un savant mélange des deux, il y a le bore-out, c’est-à-dire l’ennui au travail et le brown-out, la perte de sens dans le travail.
Personnellement, je crois que j’ai eu un savant mélange des 3 avec en prime un conflit de valeurs !
Alors oui, nous ne choisissons pas et non, le burn-out n’est pas un caprice, c’est le corps qui dit STOP.
𝐂’𝐞𝐬𝐭 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐭, 𝐢𝐧𝐯𝐚𝐥𝐢𝐝𝐚𝐧𝐭, 𝐜𝐮𝐥𝐩𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭 et pourtant, on ne peut rien faire, juste se donner le temps et apprendre à ACCEPTER.
Avant, je comprenais intellectuellement.
Depuis, je l’ai vécu, dans mon corps, dans ma tête, et il m’a fallu beaucoup, beaucoup de temps pour en sortir et prendre des décisions radicales.
Alors, lorsque j’entends :
« Il faut qu’elle prenne sur il/elle »,
« Tout le monde est stressé, il/elle n’est pas la seule ! »,
« Il/Elle exagère, ce n’est pas si grave »,
« Il/Elle est juste trop sensible »,
« Il faut qu’il/elle se reprenne en main »,
je comprends que tout le monde ne peut pas comprendre !
Au fil de mes rencontres et accompagnements, je prends conscience combien le burn-out est encore minimisé, dénigré, culpabilisant.
𝐍𝐨𝐧, 𝐜𝐞 𝐧’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐮𝐧 𝐜𝐚𝐩𝐫𝐢𝐜𝐞, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐫𝐩𝐬, 𝐪𝐮𝐢, 𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐧, 𝐝𝐢𝐭 𝐒𝐓𝐎𝐏.
Alors, pour faire partie des gouttes d’eau qui sensibilisent et mettent le projecteur sur ce mal du siècle et ce mal-être, j’ai eu envie de partager les 10 signes qui prouvent que le burn-out est proche.
10 signes auxquels être attentifs, pour soi et pour les autres, collègues, collaborateurs, amis, conjoints…
J’avais certainement besoin de passer par là, mais si je peux l’éviter à d’autres…
Burn-out : 10 signes d’alerte 🚨
Peu importe que vos nuits fassent 6, 8 ou 10 heures, vous êtes fatigué·e. Pas d’entrain, pas de réveil en pleine forme, vous ressentez une fatigue persistante qui peut devenir chronique. Le sommeil ne vous répare pas, c’est comme s’il n’existait pas !
Vous adoptez une vision négative sur les choses, la vie et pouvez même perdre confiance en vous. Dans ce signe d’épuisement se retrouve aussi la perte d’envie. Votre travail ne vous donne pas satisfaction, quoi que vous fassiez, cela n’est ni joyeux ni satisfaisant.
Cela peut aussi concerner votre vie privée, vos loisirs.
Prendre du temps, profiter de vos moments de temps libre devient difficile. Vous avez du mal à vous détendre, à penser à autre chose qu’à votre travail ou à toutes les tâches que vous avez à accomplir. Votre cerveau ressasse en permanence, vous avez des diffisultés à vous concentrer sur l’instant présent.
Vous avez du mal à accomplir des tâches que vous gérez habituellement facilement ? Vous avez du mal à planifier alors que vous êtes la reine, le roi de l’organisation ? Cela peut faire partie des signes de l’approche du burn-out.
De nouvelles choses, jusque là anodines, vous agacent de plus en plus et vous devenez irritable.
Vous ne supportez plus les soupirs d’un collègue, les plaintes d’un autre, le bruit que font vos enfants en jouant, les sollicitations de votre conjoint, les appels de vos amis à n’importe quelle heure.
Observez ce qui vous met en tension et si cela est nouveau.
Vous vous éloignez de votre cercle social, vous évitez les interactions, vous n’avez pas envie de voir du monde. Vous pouvez même vous sentir seul, malgré votre entourage et ses sollicitations, que vous avez tendance à refuser.
Il peut aussi y avoir des problèmes de santé comme les maux de tête, douleurs musculaires, maux de ventre, ou autres qui s’aggravent ou apparaissent.
Pas besoin de cocher tous les signes pour être en phase de burn-out ou en phase de pré burn-out. De plus, chacun d’entre nous est différent, alors, ces signes ne sont que des signes parmi d’autres.
Personnellement, j’ai vécu la perte de sens, la fatigue, la difficulté à me détendre, et un sentiment d’inutilité, de remise en cause de mes compétences et de mon intégrité.
Sans m’en rendre compte, dans mon travail, j’avais accepté l’inacceptable.
Peu à peu, j’avais mis à mal certaines valeurs, des valeurs fondamentales pour moi.
Allié à un contexte qui ne me convenait plus, cela m’a couté ma santé.
Ce fut comme l’histoire de « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite » d’Olivier Clerc, résumé ici.
Si vous ne connaissez pas cette métaphore, je vous invite à la lire.
Le burn-out, c’est le corps qui dit stop.
Le mental voudrait continuer, il ne comprend pas, ne contrôle plus rien, le corps prend le pouvoir et dit STOP.
Selon les personnes ce sont des crises d’angoisse, une incapacité à se lever un matin, des maux de tête, de mal-être.
Le corps dit STOP.
Le seul moyen ? L’écouter 👂 et commencer à se reconstruire, pas à pas.
Lorsque la ligne rouge est franchie, il faut du temps. Beaucoup de temps. Alors, si chacun peut éviter de vivre cela, de repérer, dans son équipe, son entourage, ses collègues, les signes du burn-out, nous progresserons ensemble.
Le burn-out n’est pas que professionnel. Il peut aussi être familial.
Aujourd’hui, j’accompagne :
– les organisations à mettre en place des politiques QVT pour sensibiliser et transmettre des outils de gestion du stress. Avec des conférences, des formations expérientielles, j’invite chacun à tester, pour prendre conscience de ce que chacun peut faire. L’organisation est responsable des conditions de travail mais nous sommes aussi acteur de notre propre bien-être.
– les particuliers à sortir d’un burn-out, à accepter, à déposer ce qui doit l’être pour dessiner un nouveau futur.
Vous souhaitez aller plus loin et en parler ? Réservez un appel avec moi.
A bientôt,
Art-Thérapeute
Coach créative
Enseignante de la méthode Zentangle
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