10 conseils pour lâcher-prise et trouver la liberté intérieure
comment Abandonner le Contrôle et Trouver la Paix
10 conseils pour lâcher-prise et trouver la liberté intérieure. Et oui, lâcher-prise.
Pour certain·e·s, ce terme est insupportable, pour d’autres, c’est indispensable et devient une philosophie !
10 conseils pour lâcher-prise et renforcer sa liberté intérieure, une petite boîte à outils pour faire face aux situations de la vie.
Je trouve intéressant de revenir à la définition du lâcher-prise pour savoir de quoi nous parlons.
Le dictionnaire Larousse dit « le lâcher-prise est un moyen de libération psychologique consistant à se détacher du désir de maîtrise ».
Revenir à la définition permet de comprendre que c’est une posture dans laquelle nous arrêtons de nous battre pour accepter la situation, telle qu’elle est. Une des bases du lâcher-prise est donc la réalité (enfin, notre réalité). Faire face aux faits, tels qu’ils sont, et non tels que nous voudrions qu’ils soient ou comme nous voulons qu’ils soient ! Lâcher-prise c’est donc abandonner le contrôle pour trouver la paix.
Certaines situations échappent à notre contrôle.
Nous n’avons pas le pouvoir de changer les autres, certaines situations échappent à notre contrôle. Lâcher-prise permet alors d’apprendre à ramener chaque chose à sa juste valeur, à identifier ce sur quoi nous pouvons agir et ce sur quoi il est inutile de se battre car nous ne pouvons maîtriser la situation.
Faire face aux faits n’est pas toujours facile mais il est important de regarder ce que nous pouvons maîtriser ou non.
Prenons des exemples
– « Mon collègue de bureau est toujours en retard pour rendre ses dossiers. Je n’arrête pas de lui dire, encore et encore qu’il est en retard, rien n’y fait ! »
– « Mon conjoint rentre du travail et reste une heure sur le canapé alors qu’il y a tant de choses à faire dans la maison. Je n’en peux plus. »
– « Ma mère ne s’intéresse pas à moi, elle préfère ma sœur. Je la confronte, lui montre qu’elle nous traite différemment, rien n’y fait, elle affirme qu’elle ne fait aucune différence entre nous. »
Quels sont les points communs de ces exemples ?
Ces 3 situations mettent la personne qui les raconte en tension. Énervement, colère, ressentiment, la palette des sentiments et des émotions peut être large. La personne peut alors devenir harceleuse, pour que le dossier soit rendu dans les temps, pour que son conjoint sorte du canapé, pour que sa mère reconnaisse ce qu’elle vit, elle peut aussi endosser le rôle de victime, sermonner, gronder… Tous ces comportements sont des comportements qui illustrent l’envie de maîtrise, de contrôle alors qu’elle ne peut avoir aucune maîtrise, aucun contrôle sur les situations.
Dans la plupart des cas, cela ne servira à rien, nous ne pouvons changer les autres, et dans certaines situations, nous ne pouvons rien faire, si ce n’est ACCEPTER.
Accepter ce n’est pas être indifférent·e à la situation mais simplement admettre que nous ne pouvons changer le comportement d’autrui ou résoudre la situation. Dans ces exemples, c’est admettre que l’autre est humain, avec ses qualités et ses défauts.
Accepter
Accepter, c’est aussi changer son propre comportement face à la situation, ce qui très souvent induit, de façon inconsciente, un autre comportement d’autrui, mais c’est une autre histoire !
La vie m’a récemment proposé de réexpérimenter le lâcher-prise !
Une situation que j’ai récemment vécue : j’ai annoncé mon 1er live sur LinkedIn pour présenter la philosophie de mes pauses bien-être, les ODI-C Zen, que je propose aux organisations. Je suis un peu nerveuse, j’ai des attentes avec ce 1er live.
J’ai vérifié le matériel, préparé ma caméra, décidé de ce que nous allons faire, écrit ce qu’il est important que je dise. Bref, tout est prêt.
Lorsque je branche mon ordinateur, je constate que j’ai un problème : pas d’Internet ! Pour une démonstration en direct c’est la catastrophe.
Je débranche et rebranche tout, lance le diagnostic de ma box, tout semble normal mais cela ne fonctionne pas.
Je sens qu’intérieurement je commence à bouillonner.
Alors, je m’assoie, je respire et évalue la situation.
✅ Puis-je faire quelque chose ? Non
✅ Aurais-je pu faire quelque chose pour éviter cela ? Non
✅ Cela met-il en péril quelque chose ? À part mon amour propre ? Non
J’ai donc lâché. Pas la peine de continuer à m’accrocher à la situation, je ne peux rien faire. C’est dommage, j’aurais aimé écrire une autre histoire mais c’est ainsi. Pour l’anecdote, 5 minutes après j’avais un message de mon fournisseur Internet m’indiquant un incident technique impactant ma ligne… Je ne pouvais vraiment rien faire !
Lâcher-prise : libérer sa charge mentale.
10 conseils pour lâcher-prise et trouver la liberté intérieure
Lâcher-prise pour moi c’est donc se libérer de la charge mentale de vouloir contrôler ce qui ne peut l’être. Lâcher-prise permet d’aimer plus, d’être plus dans la joie, car nous ressassons moins, nous acceptons plus.
Cela n’est ni simple ni facile, cela demande de l’entraînement, de la volonté. Cependant, lorsque nous identifions que nous sommes en train de nous battre contre des moulins à vent (l’expression décrit bien l’absence de lâcher-prise), nous pouvons alors reprendre les rênes et décider de lâcher-prise. L’exemple de ma panne Internet est typique.
Mais attention, lâcher-prise ne signifie pas ne pas prévoir, ne pas organiser, cela ne nous enlève en rien nos responsabilités d’actions ni à tolérer l’intolérable. Le lâcher-prise n’est pas se résigner mais être conscient de ses limites. Oui il y a des choses dans ma vie que je ne peux pas contrôler. En revanche, je peux agir et voir ce que cela entraînera, modifiera.
Car la seule chose que je maîtrise c’est le présent. Pas le passé, pas le futur mais l’ici et maintenant.
Je peux décider de rester dans ma colère qu’Internet ne fonctionne pas, me raconter une histoire où les participants me trouvent non professionnelle, me demander ce que l’on va penser de moi OU, respirer, prendre du recul et accepter que je ne peux rien faire. La colère devient alors inutile, je peux m’en détacher.
Des outils, ressources, pour des situations dans lesquelles vous êtes en train de vous battre alors que vous ne pouvez pas les maîtriser.
Conseil n°1 pour lâcher-prise : Demandez vous si la situation est importante à long terme.
- Quelle responsabilité avez-vous dans le fait que votre collègue rende toujours ses dossiers en retard ? Cela gêne t-il quelqu’un d’autre que vous ?
- Votre conjoint a besoin de passer une heure sur le canapé en rentrant. C’est un fait. Soit vous acceptez soit vous prenez une autre décision, une autre attitude, mais dans tous les cas, sortez de du rôle de victime ou de harceleur. Son besoin de repos vous ennuie t-il au point d’envisager une séparation ? Tout est une question de point de vue.
- Est-ce si important que votre mère reconnaisse sa préférence pour votre sœur ? En quoi est-ce primordial pour vous qu’elle l’admette ? Demandez vous avec sincérité en quoi cela est important pour vous.
- Ma société est-elle en péril si je n’assure pas mon 1er live ?
Conseil n°2 pour lâcher-prise : Demandez vous si vous pouvez changer la situation.
Si vous ne pouvez agir sur la situation, les événements qui vous soucient, posez des actes et regardez ce que cela produit. Si vous ne pouvez rien faire, que la situation est dans une impasse, c’est le moment de regarder comment accepter. L’acceptation n’est pas chose aisée. Pourtant, lorsque nous ne pouvons pas changer les choses, c’est là que nous pouvons agir.
Votre amie d’enfance ne veut plus vous parler depuis votre dernier week-end car vous avez flirté avec le garçon qu’elle convoitait en silence ? Vous lui avez dit que si vous aviez su vous auriez refusé ses avances mais voilà, elle ne veut plus vous parler. Vous pouvez ruminer, trouver cela injuste, enfantin, lui en vouloir, la harceler de messages ou regarder les faits et vous dire que vous ne pouvez rien faire de plus. C’est à elle de réfléchir, vous ne pouvez qu’accepter sa décision et faire avec. Cela n’enlève rien à la tristesse de ne plus la voir, en revanche cela va vous permettre d’arrêter de ruminer et de vous faire du mal avec des pensées négatives et répétitives.
Conseil n°3 pour lâcher-prise : Respirez profondément pour vous détendre et vous relaxer.
Lorsque vous êtes confronté·e à une situation qui vous stresse, que vous sentez l’énervement, la colère, respirez profondément par le ventre.
Sous l’effet du stress, de situations qui nous contrarient, notre corps se tend, des tensions s’installent.
La respiration est un moyen extraordinaire pour évacuer les tensions, détendre notre corps et se relaxer. Prenez de profondes inspirations, veillez à ce que votre respiration aille jusqu’à votre ventre et recommencez autant que nécessaire…
Cela permet également de retrouver la tête froide.
Conseil n°4 pour lâcher-prise : Pratiquez une activité créative.
La peinture, le dessin, le coloriage, sont des activités créatives qui vont vous permettre de vous détendre, vous relaxer. Nécessitant une pleine présence à l’instant présent, elles favorisent le lâcher-prise, la sortie de pensées qui tournent en boucle dans la tête. La pratique artistique permet de baisser le taux de cortisol, l’hormone responsable du stress. Pratiquer régulièrement une activité artistique est donc bon pour votre moral mais également pour votre santé.
Conseil n°5 pour lâcher-prise : Promenez vous dans la nature.
La nature nous ressource et nous nourrit. Se promener, observer les arbres, les plantes, les fleurs, est bon pour votre corps et votre esprit. Vous pouvez même essayer de faire des câlins aux arbres, cela calme. Si cela est difficile pour vous, commencez par 3 minutes puis augmentez peu à peu ce temps de connexion, vous verrez au fur et à mesure que votre impatience diminue et que ce qui vous paraissait une éternité passe à la vitesse de l’éclair avec de la pratique.
Conseil n°6 pour lâcher-prise : Pratiquez la méditation.
« La relaxation consiste à conjuguer deux états qui ne coexistent pas naturellement : la détente musculaire et la concentration. En général, lorsqu’on a une bonne détente musculaire, l’esprit s’évade et l’on s’endort. Par ailleurs, si l’on est très concentré, on est tendu sur le plan musculaire. Pour se relaxer, il faut s’entraîner à se concentrer en étant détendu sur le plan musculaire. La respiration abdominale est toujours utilisée pour induire l’état de relaxation ». Albert Eric, Comment devenir un bon stressé, O. Jacob, Paris, 1994, p162.
La pratique de la relaxation et de la méditation permettent de calmer le mental, de se détendre, de lâcher-prise. Cela peut nécessiter d’apprivoiser cette pratique, mais au fil du temps cela devient naturel. Je me souviens que lorsque j’ai commencé à méditer, 3 minutes me semblaient une éternité. Mon mental n’arrêtait pas, j’étais impatiente, j’attendais quelque chose ! Au fil de ma pratique, j’ai appris à me détendre, à me calmer, j’ai apprivoisé mon mental et mes méditations peuvent durer 1h, je ne vois pas le temps passer ! Cela ne signifie pas que je n’ai pas des pensées qui passent mais je reviens à ma respiration et je n’attends plus rien, si ce n’est d’être bien !
Ce qui m’a aidé à arriver à méditer c’est également la pratique de la méthode Zentangle, une technique de dessin relaxante, méditative. Concentrée sur mes traits, sur le dessin, j’arrive également à baisser mes tensions et à me détendre.
Conseil n°7 pour lâcher-prise : détachez vous du jugement des autres.
Libérer son esprit du jugement des autres, c’est un peu comme se débarrasser d’un fardeau inutile. Pensez à ces personnes qui osent danser sur une piste de danse, peu importe ce que les autres pensent. Elles savourent l’instant, ne font pas attention aux regards.
Imaginez vous en train de porter une tenue qui vous rend heureux, même si elle ne suit pas les tendances du moment. C’est un acte de confiance en soi qui vous permet de vous affirmer, sans craindre le jugement.
Ou bien, pensez à quelqu’un qui ose exprimer ses idées originales lors d’une réunion de travail, même si elles diffèrent de l’opinion générale. C’est une manifestation de courage intellectuel qui transcende le besoin d’approbation.
En vous détachant du jugement des autres, vous pouvez vivre plus authentiquement, vous épanouir et embrasser votre singularité, ce qui vous rend unique. Alors, ne laissez pas les opinions des autres vous entraver, faites preuve de confiance en vous. C’est en étant vrai avec vous même que vous brillez le plus.
Se détacher du regard ou du jugement des autres présente de nombreux avantages bénéfiques pour le bien-être et l'épanouissement personnel.
Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles cette attitude est si précieuse :
- Confiance en soi renforcée : Lorsque nous cessons de nous soucier de l’opinion des autres, nous développons une confiance en nous plus solide. Nous nous sentons plus capable de prendre des décisions conformes à nos valeurs et à suivre notre propre voie.
- Liberté d’expression : Se détacher du jugement des autres permet d’exprimer sa personnalité de manière authentique. Nous ne sommes plus enchaîné par la peur du ridicule ou du rejet, ce qui favorise l’expression de notre créativité et de notre singularité.
- Réduction du stress : En nous libérant de l’anxiété liée au jugement des autres, nous réduisons considérablement le stress. Nous pouvons aborder les défis de la vie avec plus de calme et de sérénité.
- Relations plus authentiques : En étant vrai à soi-même, nous attirons des personnes qui nous acceptent tel que nous sommes. Les relations deviennent plus sincères et enrichissantes.
- Croissance personnelle : Se détacher du regard des autres favorise l’exploration de nouvelles idées, de nouvelles expériences et de nouveaux horizons. Nous nous développons davantage en dehors de notre zone de confort.
- Moins de comparaisons inutiles : Nous cessons de nous comparer constamment aux autres, ce qui peut être source d’insatisfaction. Nous apprenons à nous concentrer sur notre propre croissance et nos propres progrès. Albert Einstein a dit « Tout le monde est un génie. Mais si vous jugez un poisson à sa capacité de grimper à un arbre, il vivra toute sa vie en croyant qu’il est stupide.». Si vous êtes un poisson, ne vous comparez pas à un singe !
- Acceptation de l’échec : Nous devenons plus résilient face à l’échec, car nous ne craignons pas le jugement des autres en cas d’erreurs. Nous voyons l’échec comme une opportunité d’apprentissage plutôt que comme un reflet de sa valeur personnelle. Souvenez vous toujours de votre apprentissage de la marche. Avez-vous abandonné au 1er échec ? Vous êtes vous demandé ce que pensaient les autres ? Non ! Vous avez essayé, encore et encore, jusqu’à réussir.
- Épanouissement : En se détachant du jugement extérieur, nous nous donnons la permission de suivre nos rêves et de poursuivre des objectifs qui sont vraiment importants pour nous, ce qui conduit à un plus grand épanouissement.
- Focus sur l’essentiel : Nous arrêtons de perdre du temps et de l’énergie à s’inquiéter de ce que pensent les autres, ce qui permet de se concentrer sur ce qui compte vraiment dans notre vie.
- Bonheur accru : En étant moins préoccupé par le regard des autres, nous développons une plus grande satisfaction personnelle. Nous pouvons profiter davantage des petits plaisirs de la vie et trouver la joie dans l’instant présent.
En somme, se détacher du jugement des autres offre une meilleure qualité de vie, une plus grande confiance en soi et une liberté d’être soi-même. C’est un pas vers une vie plus épanouissante, authentique et satisfaisante.
Mais quel rapport avec le lâcher-prise me dirait vous ?
Se détacher du regard ou du jugement des autres est étroitement lié au lâcher-prise, car cela implique de se libérer de l'inquiétude constante sur ce que pensent les autres de nous.
Voici comment se détacher du jugement des autres favorise le lâcher-prise :
- Moins de préoccupation constante : Lorsque nous nous préoccupons constamment de ce que les autres pensent de nous, nous sommes en état de stress permanent. En se détachant de ces préoccupations, nous relâchons cette tension mentale.
- Acceptation de soi : Se détacher du jugement des autres permet d’accepter qui l’on est réellement, avec nos imperfections et nos différences. Cela renforce l’estime de soi et facilite le lâcher-prise sur le besoin d’être parfait.
- Moins d’autocritique : L’un des éléments clés du lâcher-prise est de cesser de se critiquer constamment. En se détachant du jugement des autres, nous tendons à réduire l’auto-évaluation négative et l’autocritique.
- Vivre dans le présent : En se souciant moins de l’opinion des autres, nous sommes plus enclin à vivre le moment présent. Nous nous préoccupons moins des erreurs passées et des jugements futurs, ce qui favorise la pleine conscience et le lâcher-prise.
- Moins de perfectionnisme : Se détacher du regard des autres aide à relâcher la quête incessante de la perfection. Nous réalisons que nous pouvons être heureux et satisfait même si l’on n’est pas parfait.
- Réduction de l’anxiété sociale : Le lâcher-prise implique souvent de réduire l’anxiété sociale, qui découle en grande partie de la crainte du jugement des autres. Se détacher de cette crainte permet de vivre des interactions sociales de manière plus détendue.
- Respect de ses propres limites : En se détachant du regard des autres, nous pouvons mieux reconnaître et respecter ses propres limites. Nous ne nous laissons pas emporter par les attentes ou les jugements externes, ce qui renforce le lâcher-prise.
En fin de compte, se détacher du jugement des autres crée un espace mental et émotionnel qui permet de lâcher prise sur les pressions extérieures. Cela favorise une attitude plus détendue et une plus grande paix intérieure. En se concentrant sur son propre bien-être, on peut mieux vivre l’instant présent et profiter pleinement de la vie.
Conseil n°8 pour lâcher-prise : Concentrez vous sur le présent plutôt que sur le passé ou le futur.
« Le passé se dissout dans le présent ». Cette notion philosophique, reprise par Edgar Tollé dans le livre « La puissance du moment présent », vient nous conseiller de ne pas être esclaves de nos expériences passées. Elle suggère que le présent est le moment pour laisser aller les regrets et préoccupations pour le futur pour embrasser la réalité actuelle.
Ne pas s’attacher, s’accrocher au passé, c’est s’ouvrir aux expériences du moment présent et donc de créer un avenir différent de ce que nous avons connu dans le passé.
Si un enfant, en essayant de marcher, se dit « je n’y suis pas arrivé donc je ne vais pas y arriver », il reste bloqué dans le passé. Mais un enfant ne se pose pas la question. Il est dans le présent, alors, il essaye et un jour il réussi. Il a donc créé un nouveau possible, marcher.
Le passé ne dicte pas nécessairement notre avenir car nous avons la capacité de prendre des décisions et de changer notre trajectoire.
Quant au futur, c’est un mystère. Nous pouvons le rêver, le fantasmer, il sera le présent de demain. Le présent quant à lui est un cadeau car c’est dans le présent que la magie opère.
Conseil n°9 pour lâcher-prise : Faites vous plaisir, accordez vous des moments de détente et de plaisir.
Un bon livre, un thé, de la musique, un bain, un repas entre amis, en explorant de nouveaux horizons, en vous promenant dans la nature, en allant voir une exposition. Il y a une multitude de moyens de s’octroyer des petits moments de bonheur. Ces petits plaisirs sont les épices de la vie. Remarquez les, accordez leur de l’importance et n’oubliez pas de vous accorder ces moments de joie qui vous aident à lâcher-prise.
Conseil n°10 pour lâcher-prise : Soyez douce / doux avec vous-même
Être doux avec vous-même est une notion essentielle pour cultiver une santé mentale positive. Nous sommes notre premier bourreau.
Être doux avec soi-même implique de s’offrir la même compassion et le même soutien que nous offririons à un ami dans des moments difficiles.
C’est faire taire cette petite voix dans notre tête qui a tendance à nous demander toujours plus !
Être doux avec soi-même c’est reconnaître que nous sommes humains, que nous faisons des erreurs mais que bien souvent, nous faisons du mieux que nous pouvons à l’instant T. C’est s’abstenir de l’auto-critique excessive, de l’autodénigrement.
La bienveillance envers soi-même favorise une meilleure estime de soi, renforce la confiance en ses capacités et réduit le stress. Elle permet de créer un espace intérieur pour la croissance personnelle et le développement, en nous permettant d’apprendre de nos expériences plutôt que de les juger négativement.
En conclusion.
Le lâcher-prise est une posture précieuse qui nous permet de mieux vivre, d’accepter la réalité telle qu’elle est, de relâcher les tensions et de cultiver la sérénité. Il s’agit de cesser de lutter inutilement contre ce que nous ne pouvons pas changer, de se libérer du fardeau du jugement des autres, et de se concentrer sur le moment présent.
En suivant mes dix conseils pour le lâcher-prise, vous pouvez vous rapprocher de cette liberté intérieure. Demandez vous si la situation est réellement importante à long terme, si vous pouvez changer quelque chose, respirez profondément pour vous détendre, pratiquez des activités créatives, promenez vous dans la nature, méditez pour calmer l’esprit, détachez vous du jugement des autres, concentrez vous sur le présent, accordez vous des moments de plaisir, et surtout, soyez doux avec vous-même.
Le lâcher-prise n’est pas une invitation à l’indifférence ou à la résignation, mais plutôt un moyen d’appréhender la vie avec plus de sagesse, de bienveillance envers soi-même et d’ouverture aux nouvelles expériences. Il vous permettra de savourer davantage les joies de l’instant présent et d’embrasser un futur empreint de sérénité et de créativité.
C’est une attention de tous les instants, ce n’est pas facile ni même culturel, mais cela en vaut le coup. Alors, lâchez prise, vivez pleinement, et créez votre propre réalité.
Qu’en pensez-vous ? Avez-vous d’autres pratiques pour lâcher-prise ?
Cordialement et artistiquement.