Sentiment d'être débordé, de ne plus savoir faire face, le burnout guette.

Stress, burn-out, mal du siècle ?

Le stress semble partout, le burn-out guette

Stress, Burn-out, mal du siècle ?
Le stress a permis et permet aux animaux et aux humains de survivre. Le stress donne les ressources nécessaires pour fuir ou affronter le danger. Cependant, un stress mal géré, ignoré ou trop fréquent peut entraîner des dégâts importants sur la santé, comme le burn-out. Il a aussi des conséquences sur la productivité dans les organisations et sur l’humeur. Prévenir le burn-out, le stress excessif est donc important.

Le stress est une ressource

Le stress est là pour nous permettre de mobiliser des moyens de défense ou de fuite en cas d’agression. Il provoque une poussée d’adrénaline qui accélère le rythme cardiaque et amplifie le souffle. Mieux oxygénés, les muscles se contractent, gagnent en puissance, les capacités physiques sont ainsi optimisées. Songez à un chat, un chien, une lionne, prêt·e à bondir !
Le stress est donc une ressource utile et même indispensable pour la survie, dès lors qu’il n’est pas excessif et que la personne puisse y faire face. Le stress peut se transformer en burn-out !

Image avec le mot stress

Le stress dit "négatif"

Le stress négatif, communément appelé stress, et parfois appelé « distress », est quant à lui un stress inadapté. Le stress négatif apparaît quand nous sommes confrontés, trop souvent ou trop longtemps, à des événements perçus comme des dangers. Nous dépendons alors notre énergie en émotivité au détriment de l’action. Dans l’entreprise, la conséquence est une baisse de la productivité. Le stress négatif peut-être un prélude au burn-out.

Les signes physiques du stress

 

Au niveau physiologique, les signes les plus courants sont les troubles du sommeil, le manque d’appétit, les migraines, la fatigue…
Chaque individu n’a pas la même réaction face au stress qui entraîne aussi des réactions émotionnelles puissantes : peur, colère, enthousiasme…
Au niveau psychique, en lien avec les émotions, les signes les plus courants sont l’agitation, l’irritabilité, l’indécision, l’anxiété, la mélancolie, la dépression, une faible estime de soi…

Notre capacité de résistance au stress est très inégale et varie d’un individu à l’autre. Nos conditions de vie, notre histoire personnelle, notre personnalité influent sur notre résistance et gestion du stress.
Certain·e·s̭ boucleront leur dossier à la dernière minute afin de sentir la montée d’adrénaline nécessaire à l’action quand d’autres auront besoin que tout soit fini 3 jours avant pour gérer sereinement les choses.

Débordé, charrette, à la bourre.

Les phases du stress

Lorsque nous nous intéressons au stress, il est communément admis qu’il existe 3 phases (syndrome général d’adaptation découvert en 1935, par Hans Selye) :

La phase d'alarme.

On le mentionne parfois comme stress positif contrairement à ce que peut laisser penser son nom. Alarme doit être compris comme le signal d’alarme d’un danger. C’est par exemple un bruit qui va prévenir un chat de l’arrivée d’un adversaire. Il entre alors en phase d’alarme afin de prévenir le danger. Le stress de la phase d’alarme permet de réagir face à une situation de danger. Le cerveau est stimulé, il y a libération d’adrénaline.

La phase de résistance.

 

Lorsque la situation stressante perdure, il y a libération de cortisol, l’hormone du stress. Cela augmente le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire au corps. Lorsque l’événement stressant est surmonté (vous avez bouclé votre dossier dans les temps, la présentation client est finie, vous avez trouvé un nouveau transporteur…) l’étape suivante est une étape de ralentissement. Les sécrétions hormonales (adrénaline, endorphine, cortisol, dopamine…) reviennent à la normale. Les battements de cœur et le souffle retrouvent leur rythme habituel. La phase de détente commence, souvent accompagnée d’un sentiment de fatigue qui disparaît avec du repos. L’organisme peut à nouveau fonctionner normalement. Au niveau psychique, la tension se réduit, la vigilance s’abaisse, l’esprit s’apaise.

La phase d'épuisement.

Le stress devient mauvais (stress négatif), lorsqu’il dépasse les capacités d’adaptation de la personne. Cela se produit lors d’un stress chronique. Submergé de cortisol, le corps s’épuise, l’équilibre interne est perturbé, les réserves en énergies s’appauvrissent. Cela peut devenir nocif pour la santé.

Quand le stress devient trop intense, il finit par empêcher toute capacité de défense. La personne (mais aussi l’animal) ne trouve plus les ressources pour s’extraire aux situations nocives (refuser un travail supplémentaire, s’autoriser à ne pas être joignable à tout moment et instantanément, ne pas assister à une réunion…) ou à réagir à une agression (contrer la critique d’un collègue par exemple).  Les énergies disponibles, créées par la réaction du stress ne sont pas utilisées.

Il est impossible de savoir quand le stress d’une personne passe de la phase de résistance à la phase d’épuisement. Des signes avant-coureurs peuvent parfois être décelés, mais chaque personne étant différente c’est un diagnostic très difficile. De plus, lié à la personnalité, la perception du stress est aussi une affaire de circonstances.

Les 3 phases du stress : impossible de savoir quand on passe de l'une à l'autre.

 

 

Nous pensons tous savoir ce qu’est le stress et pourtant…

Le Centre D’Etudes sur le Stress humain (Le stress – CESH / CSHS (stresshumain.ca) a demandé à plus de 1 500 personnes, de tous âges et de toutes professions, de définir le stress. Une grande majorité a répondu que le stress venait de la pression du temps. Venait en deuxième la surcharge de travail.

D’après ce résultat, les enfants et adultes à la retraite ne devraient pas être stressés… Est-ce réellement le cas ? Et vous ?

  • Comment vous sentiriez-vous si vous appreniez que vous allez changer de patron la semaine prochaine ?
  • Ou encore s’il vous est annoncé que votre siège social déménage ?
  • Comment vous sentirez-vous en apprenant qu’un de vos collègues parle dans votre dos et essaie de détruire votre réputation ?
  • Ou encore que votre patron a décidé d’installer le service transport dans votre bureau ?

 

Ce serait comme au C.I.N.É., non ?

Ces situations n’impliquent aucune contrainte de temps ou de surcharge de travail. Mais vous seriez sans aucun doute stressé·e·s et vous produiriez des flots d’hormones du stress. La raison est finalement simple. Ces situations impliquent une perte de Contrôle, de l’Imprévisibilité, de la Nouveauté, ou une menace à votre Égo : c’est donc du C.I.N.É*.

Le stress peut entraîner la dépression.

 

 

Quand le stress devient chronique

Les situations qui entraînent le stress ne sont donc pas uniquement liées à une surcharge de travail et à une pression sur le temps. De plus, le stress n’est pas obligatoirement nocif pour nous puisqu’il stimule la sécrétion d’hormones qui nous aident à gérer la situation. Ce qui est nocif pour l’homme ou la femme c’est quand le stress devient chronique. Le stress devient chronique lorsque le stress entraîne le stress. L’anxiété, qui dépasse l’inquiétude, s’auto-alimente, jusqu’à l’épuisement.

Le stress rend malade

La pression devient oppression, le stress rend malade. La vie quotidienne devient trop difficile à gérer (surbooking, nombreux dossiers à gérer dans des temps définis, crainte de perdre son emploi, angoisses d’une réorganisation…). Une personnalité anxieuse peut aussi basculer dans un stress chronique. Dans ce cas, des événements anodins pour la plupart des gens sont perçus comme des agressions en provoquant chez la personne anxieuse un stress disproportionné (tu as oublié d’éteindre la lumière hier soir, pourquoi ne classes-tu pas tes dossiers quand ils sont terminés, je n’aime pas le tableau qui est derrière toi, tu mets trop de temps à préparer la réunion…).

Une personne en état de stress chronique ne revient plus en phase de détente. Le stress entraîne alors de la fatigue, une augmentation de l’anxiété et il est très difficile de sortir de ce cercle vicieux.
Selon l’INRS (Institut National de Recherche et de sécurité), « Les situations de travail stressantes peuvent augmenter le risque d’accident du travail ou de trajet… « .

En cas de stress au travail par exemple, la personne qui ne peut pas protester sans risquer un blâme souffre beaucoup plus que celle qui est autorisée à discuter la situation. De fait, la première sera davantage menacée par le burn-out que la seconde. Le mode de management a donc un impact sur les sources de stress ressenties par les collaborateurs. Le droit à la parole, le droit à l’erreur, sont par exemple des facteurs qui permettent plus de sérénité, moins de stress.

Les enjeux impactent également la perception de la situation et le stress associé. Prenons le cas d’un entretien. Un entretien pour un point hebdomadaire ou un entretien pour décrocher un nouveau poste n’auront certainement pas le même impact sur le niveau de stress de la personne.

Prévenir le surmenage, le burn-out est une action bénéfique pour toute organisation.

Prendre soin de ses collaborateurs·rices, agir pour la qualité de vie au travail sont des actions indispensables pour favoriser une bonne ambiance, une bonne productivité mais aussi prévenir les risques psychosociaux. 
A titre individuel aussi nous pouvons prévenir le surmenage avec la pratique d’activités qui ressourcent comme le dessin, la peinture ou la marche, la déconnexion, l’activité physique sont des exemples pour prendre soin de soi et de sa santé. 

Dessiner pour baisser le stress, baisser la pression.

ODI-C Création propose des ODI-C Zen, des ateliers où la décélération, le ressourcement, la détente, permettent de baisser la pression, baisser le taux de cortisol, pour retrouver la sérénité et apprendre à prendre soin de soi.
Apprendre à décélérer, à se ressourcer, c’est prendre soin de respecter les besoins de repos du corps pour pouvoir accélérer lorsque c’est nécessaire.
Les maladies m’ont imposé de ralentir. Avant de pouvoir méditer, j’ai appréhendé d’autres façons de me détendre et je m’y suis formée, persuadée que ce sont des méthodes accessibles à tous et bénéfiques pour la santé.

À bientôt, artistiquement,

 

*Source : https://www.inrs.fr/

Isabelle

Art-Thérapeute
Coach créative
Enseignante de la méthode Zentangle

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